Bonjour
Voici un article de la section médicale du site du Nouvel Obs
http://pourquoi-docteur.nouvelobs.com/L-epileptique-au-volant-966.html
L'épileptique au volant
http://pourquoi-docteur.nouvelobs.com/media/audio/9ca1a6bc0cfd13b5c5be1c9f38af43bf_120626_PDOC_JFL_3_conduite.mp3
Conduire nécessite un niveau d’attention et de réaction incompatible avec une perte de conscience brutale et imprévisible que l’on rencontre dans la crise d’épilepsie.Ces faits sont indiscutables et d’ailleurs non discutés.
Théoriquement, interdire de conduire à un épileptique c’est le protéger, lui et les autres mais les faits divers sont riches d’accidents mortels mettant le mettant en cause. La législation française est claire. Tout malade souffrant de cette maladie a le devoir de la déclarer à la commission médicale du permis de conduire . Or ils ne sont que quelques centaines à l’avoir fait, alors que l’on sait que des milliers d’épileptiques sont en âge de conduire.
Le malade doit présenter un dossier à cette commission composée de deux médecins généralistes. La loi prend en compte le temps passé au volant et distingue deux groupes.
Le groupe 1 celui des conducteurs occasionnels permet la conduite sous réserve de l’avis favorable de la commission. D’abord parce que toutes les crises ne sont pas dangereuses au volant et qu’il faut entrer dans la réflexion la répétitivité et l’évolution de ces crises – certains épileptiques n’ayant eu aucune alerte depuis des années.
Pourtant, en pratique, certains spécialistes ne poussent à la déclaration, préférant au risque hypothétique de la crise au volant laisser la possibilité de se déplacer, ce qui est, d’ailleurs, le premier souhait de leurs malades.
Pour le groupe 2, celui des professionnels, la conduite est incompatible, à vie. Malheureusement la majorité de ceux pour qui conduire est professionnellement vital s’enferme dans le mensonge. La loi pourrait changer dans les mois à venir en s’inspirant du modèle de certains pays où la guérison de la maladie – c’est-à-dire 5 à 10 ans sans crises et sans traitement – pourrait permettre la reprise du volant.
L’espoir diminuerait certainement le mensonge et le dilemme du médecin dont le rôle, rappelons-le, n’est pas de dénoncer mais de conseiller, même s’il est terrible de diagnostiquer la maladie chez un chauffeur de poids-lourds et de le voir repartir au volant.
Voici un article de la section médicale du site du Nouvel Obs
http://pourquoi-docteur.nouvelobs.com/L-epileptique-au-volant-966.html
L'épileptique au volant
http://pourquoi-docteur.nouvelobs.com/media/audio/9ca1a6bc0cfd13b5c5be1c9f38af43bf_120626_PDOC_JFL_3_conduite.mp3
Conduire nécessite un niveau d’attention et de réaction incompatible avec une perte de conscience brutale et imprévisible que l’on rencontre dans la crise d’épilepsie.Ces faits sont indiscutables et d’ailleurs non discutés.
Théoriquement, interdire de conduire à un épileptique c’est le protéger, lui et les autres mais les faits divers sont riches d’accidents mortels mettant le mettant en cause. La législation française est claire. Tout malade souffrant de cette maladie a le devoir de la déclarer à la commission médicale du permis de conduire . Or ils ne sont que quelques centaines à l’avoir fait, alors que l’on sait que des milliers d’épileptiques sont en âge de conduire.
Le malade doit présenter un dossier à cette commission composée de deux médecins généralistes. La loi prend en compte le temps passé au volant et distingue deux groupes.
Le groupe 1 celui des conducteurs occasionnels permet la conduite sous réserve de l’avis favorable de la commission. D’abord parce que toutes les crises ne sont pas dangereuses au volant et qu’il faut entrer dans la réflexion la répétitivité et l’évolution de ces crises – certains épileptiques n’ayant eu aucune alerte depuis des années.
Pourtant, en pratique, certains spécialistes ne poussent à la déclaration, préférant au risque hypothétique de la crise au volant laisser la possibilité de se déplacer, ce qui est, d’ailleurs, le premier souhait de leurs malades.
Pour le groupe 2, celui des professionnels, la conduite est incompatible, à vie. Malheureusement la majorité de ceux pour qui conduire est professionnellement vital s’enferme dans le mensonge. La loi pourrait changer dans les mois à venir en s’inspirant du modèle de certains pays où la guérison de la maladie – c’est-à-dire 5 à 10 ans sans crises et sans traitement – pourrait permettre la reprise du volant.
L’espoir diminuerait certainement le mensonge et le dilemme du médecin dont le rôle, rappelons-le, n’est pas de dénoncer mais de conseiller, même s’il est terrible de diagnostiquer la maladie chez un chauffeur de poids-lourds et de le voir repartir au volant.